Concours pour le parc des Aygalades à Marseille
La métropole s’est développée autour de grandes entités naturelles : la mer d’abord, le massif de l’Étoile, l’Étang de Berre ensuite, et, dans une moindre mesure, le plateau d’Arbois et la chaîne de la Nerthe avec la Sainte Victoire en fond de scène. Si l’urbanisation linéaire qui en résulte, conçue comme un interminable chapelet, est assez contrainte, en quittant les circulations principales, on se trouve assez vite au contact de grands paysages naturels. Même dans les grandes agglomérations, la mer ou les formes géologiques sont découvertes au coin d’une rue, au fond d’une place.
À cette grande échelle, des principes de continuité (naturelles, physiques, hydrauliques, etc.) sont à mettre en place. La construction métropolitaine Aix-Marseille-Provence, par sa taille, sa géographie et son histoire, doit exprimer de façon spectaculaire cet enjeu. Il s’agirait de penser une mise en scène raisonnée de la campagne et de la nature, visible de tous les lieux d’une constellation urbaine réinventée.
Il s’agirait aussi de réinventer une nature « active » considérée comme la partenaire du développement urbain et non pas comme une valeur d’ajustement de ses besoins fonciers. Il s’agirait en somme de réaliser ce que les habitants ont déjà en tête, en réconciliant aussi les discours techniques et le sens commun.
Ainsi, la Métropole et l’aire Marseillaise doivent se nourrir des spécificités géographiques et hydrologiques qui en font son identité depuis l’origine de leur développement.
C’est pourquoi, à l’heure des projets à la recherche de continuités au sein des territoires denses et morcelés ; il semble tout naturel de s’appuyer sur le bassin versant des aygalades pour constituer un projet ancré dans le territoire de la Métropole Aix-Marseille.
Informations du projet Concours pour le parc des Aygalades à Marseille
- Maître d'ouvrage
- Ville de Marseille
- Co-traitants
- Battle I Roig paysagistes mandataires, STOA urbanistes