Loger les enfants du pays

« Loger les enfants du pays » est une étude de définition pilotée par l’Opac Sud pour faire évoluer le programme de logement social à partir de la prise en compte d’une façon de vivre dans le Sud, et la prise en compte de nouvelles composantes sociales.

On pourrait dire, pour résumer, que « loger les enfants du pays » est une étude sur : qu’est-ce qui fait un beau logement collectif ? : c’est un logement qui a l’air grand, qui est complété par des équipements communs, et des lieux indéterminés, et c’est un logement d’abord habité par un récit. Il faut inventer les habitants futurs, les imaginer rentrer chez eux le soir, prendre le soleil dans le jardin, aller récupérer leur courrier, préparer un repas, s’étreindre, se disputer, se réconcilier…

Notre réponse a exploré quatre grandes idées :

« Habiter grand » ou comment faire grand avec peu de surface ?
C’est exploiter la polyvalence des espaces, proposer plusieurs parcours possibles, profiter d’une grande fenêtre…

« Habiter ensemble » ou comment trouver de l’intérêt à partager ?
C’est une mitoyenneté épaisse, de larges coursives qui accueillent des espaces en plus, des imbrications d’appartements qui donnent des situations spatiales extra-ordinaires (appartement-pont, triplex tournant, en L, en croix, etc.).

« Habiter à la campagne » ou comment retrouver les plaisirs de la vie rurale ? C’est libérer du terrain à cultiver et à occuper (cabanon). C’est retrouver l’organisation spatiale du hameau agricole.

« Habiter écolo » ou comment exploiter architecturalement et fonctionnellement les différents choix écologiques ?

C’est partager un gros stock d’eau chaude, c’est un regroupement autour de courées protégées du vent…

Ces grandes idées se sont retrouvées dans un projet final de 65 logements à Saint-Rémy-de-Provence.