Étude urbaine Roquevaire
Au bout de la vallée de l’Huveaune, Roquevaire est à la rencontre d’un faisceau de voies de circulations resserré pour se glisser entre les reliefs les massifs du Garlaban et de la Sainte- Baume, vers les sources de l’Huveaune.
Depuis le village, les sommets sont proches, ils forment un écrin vert en toile de fond de tous les points de vue. Entre ces collines, le centre ancien est tout ramassé sur un sommet et sur le piémont des plâtrières. Le village se développe ensuite pour se rapprocher de l’eau pour le développement d’activités agricoles (culture des câpres et cultures maraîchères) et industrielles (savonnerie, tannerie…).
Au XIXe siècle, l’ouverture de la route départementale en aval de la rue principale signe un nouvel axe de développement. La route de Toulon à Sisteron coupe en biais un parcellaire agricole de belle taille, qui se construira peu à peu et finira par former ce nouveau centre qu’on perçoit aujourd’hui comme le véritable centre actif de Roquevaire. Dans ce nouveau centre, l’église est « à l’envers ». Ironie de l’histoire, la départementale lui rase le dos, un dos brut et sans décor qui ne cesse de rappeler que le centre historique est de l’autre côté.
Autour de ces 2 centres, un tissu lâche et peu organisé s’est mis en place, construit principalement de maisons individuelles. La densité de ce type d’urbanisation est de 0.20.
Le site offre des potentialités de parcelles mutables pour inscrire des liaisons est-ouest entre les deux centres, l’ancien et le nouveau. L’enjeu fort sera d’offrir la continuité des cheminements de part et d’autre de la RD, aujourd’hui difficilement franchissable, sauf au niveau du boulevard Piot.
Informations du projet Étude urbaine Roquevaire
- Maître d'ouvrage
- Établissement Public Foncier Régional (EPFR) et Ville de Roquevaire